Concert de l'orchestre de Paris
Bertrand Delanoë
bertranddelanoe.net
14 janvier 2011
Jeudi soir, à la salle Pleyel, l’un de ces moments précieux qui réconcilient avec le monde en permettant de s’en extraire un instant. L’Orchestre de Paris jouait Britten, Berlioz et Ravel. Un concert sous le signe de la nostalgie, de ce que le temps prend et ne rend pas. Mais il est des nostalgies fécondes, qui donnent le sens et le goût de la vie vraiment vécue. C’est la magie de la musique, non seulement d’exprimer ce que les mots ne peuvent pas dire, mais de révéler à ceux qui l’écoutent leurs propres sentiments.
Je voudrais pouvoir remercier tous les artistes qui ont contribué à cette soirée que je n’oublierai pas. Merci en particulier à Janine Jansen, extraordinaire violoniste invitée pour le concerto de Britten, et à Antoine Tamelsit, alto pour Harold en Italie, qui a su tirer de Berlioz les accents les plus bouleversants. Et je tiens surtout à dire ici ma gratitude et mon admiration à Paavo Järvi, le nouveau chef de l’orchestre, dont la jeunesse et le talent font désormais partie du meilleur de Paris. L’entente et la confiance qu’il a su établir avec son orchestre lui permettent assurément d’atteindre un niveau tout à fait exceptionnel.
http://bertrand-delanoe.net/respirations/concert-de-l%E2%80%99orchestre-de-paris/
bertranddelanoe.net
14 janvier 2011
Jeudi soir, à la salle Pleyel, l’un de ces moments précieux qui réconcilient avec le monde en permettant de s’en extraire un instant. L’Orchestre de Paris jouait Britten, Berlioz et Ravel. Un concert sous le signe de la nostalgie, de ce que le temps prend et ne rend pas. Mais il est des nostalgies fécondes, qui donnent le sens et le goût de la vie vraiment vécue. C’est la magie de la musique, non seulement d’exprimer ce que les mots ne peuvent pas dire, mais de révéler à ceux qui l’écoutent leurs propres sentiments.
Je voudrais pouvoir remercier tous les artistes qui ont contribué à cette soirée que je n’oublierai pas. Merci en particulier à Janine Jansen, extraordinaire violoniste invitée pour le concerto de Britten, et à Antoine Tamelsit, alto pour Harold en Italie, qui a su tirer de Berlioz les accents les plus bouleversants. Et je tiens surtout à dire ici ma gratitude et mon admiration à Paavo Järvi, le nouveau chef de l’orchestre, dont la jeunesse et le talent font désormais partie du meilleur de Paris. L’entente et la confiance qu’il a su établir avec son orchestre lui permettent assurément d’atteindre un niveau tout à fait exceptionnel.
http://bertrand-delanoe.net/respirations/concert-de-l%E2%80%99orchestre-de-paris/
Comments