Concerts October 15, 16 Orchestre de Paris
October 6, 2008
Paavo Järvi dirige Debussy, Prokofiev et Bartók
MERCREDI 15 OCTOBRE - SALLE PLEYEL - 20H
JEUDI 16 OCTOBRE - SALLE PLEYEL - 20H
Saison 2008/2009
Programme
Claude DebussyPrélude à l'après-midi d'un faune
Serge ProkofievConcerto pour violon n° 2 en sol mineur, op.63
Béla BartókConcerto pour orchestre, Sz 116
Regarder une vidéo sur le programme du concert
En savoir plus sur le concert
Le futur directeur musical de l’Orchestre de Paris, Paavo Järvi, dans un programme qui est comme une rencontre avec ses musiciens. Car si le Premier violon Solo, Roland Daugareil, jouera le second concerto de Prokoviev, les deux autres œuvres de la soirée abondent, elles aussi, en interventions individuelles. L’ondoyante mélodie de flûte du Prélude à l’Après-midi d’un Faune, mais aussi hautbois, violon, cor, harpe. Quant au Concerto pour orchestre de Bartók, le titre en annonce bien le foisonnement instrumental. Les trois œuvres, pour autant, sont très différentes. Le Prélude, celle d’un jeune compositeur qui invente la musique moderne au tournant du XXe siècle ; le concerto, celle d’un Russe à Paris dans les années 30 qui s’assagit, mûrit et délaisse un peu les pirouettes rythmiques de son piano pour la transparence et le lyrisme d’une merveilleuse pièce de violon ; le Concerto pour orchestre est l’une des toutes dernières œuvres d’un Bartók exilé aux Etats-Unis, déraciné et irrémédiablement condamné par la maladie. L’œuvre, pourtant, n’est pas sombre, elle possède l’élan vital des deux autres. Mais ce n’est pas le poème de la chaleur assoupie de sommeils touffus de Mallarmé. C’est un tapis, tendre ou hérissé, de sons mystérieux, nocturnes, saoulés. Une musique de chambre étendue à tout l’orchestre. Epoques différentes, œuvres différentes, donc, mais la personnalité des compositeurs est primordiale. Car une même époque peut faire surgir des œuvres radicalement différentes. On sera frappé, par exemple, de la dissemblance entre le Concerto pour orchestre de Bartók et la Turangalîla-Symphonie de Messiaen, qui sera jouée en décembre. Deux ans à peine les séparent, mais tout les oppose. Bartók fond, Messiaen juxtapose.
Sommaire de la vidéo
Les imprévus certains Paavo Järvi présente la musique de son premier concert de la saison, une musique "à coup sûr imprévisible", une signature commune à Bartók, Debussy et Prokofiev, trois des grands maîtres du XXe siècle.
Les imprévus certains Paavo Järvi présente la musique de son premier concert de la saison, une musique "à coup sûr imprévisible", une signature commune à Bartók, Debussy et Prokofiev, trois des grands maîtres du XXe siècle.
Roland Daugareil dévoile le Concerto pour violon de Prokofiev
Roland Daugareil dévoile le Concerto pour violon de ProkofievPour ce concert, le Premier violon de l'Orchestre de Paris sera le soliste du concerto de Prokofiev. Il en fait découvrir ici les contours, l'écriture, les couleurs.
Biographies
Paavo JärviDirection
Paavo Järvi a toujours su qu’il deviendrait chef d’orchestre. Son père Neeme Järvi y est pour quelque chose dans cette conviction, qui emmenait son fils enfant suivre les répétitions de l’Opéra de Tallinn, leur ville d’origine. En 1980, les pressions politiques forcent la famille Järvi à quitter l’Estonie pour s’installer aux Etats-Unis. Paavo Järvi y fait ses études musicales, notamment à Los Angeles, auprès de Leonard Bernstein. Sa carrière commence en Suède, à Malmö et Stockholm. La décennie 2000 est celle de la reconnaissance avec quatre postes de directeur musical, à Cincinnati (jusqu’en 2010), en Allemagne à la Hessische Rundfunk et pour la Deutsche Kammerphilharmonie, et puis enfin l’Orchestre de Paris dont il deviendra directeur musical en 2010. Paavo Järvi, suivant en cela la philosophie de son père, explore un répertoire symphonique peu connu et défend les compositeurs nordiques, Sibelius en tête. Il a fait ses débuts en France à l’Opéra de Lyon en 1991 et à l’Orchestre de Paris en 2004.
Roland DaugareilViolon
Né dans une famille où l’art et la vie se conjuguent au travers de l’ébénisterie et de la peinture, Roland Daugareil a trouvé sa passion dans la musique. Après le Conservatoire de Paris, il a poursuivi ses études avec Pierre Doukan, Yehudi Menuhin, Sandor Vegh, Franco Gulli et Josef Gingold et obtenu les Premier prix aux Concours internationaux de Stresa, Londres, Naples (Curci), Belgrade, Sion (Varga). Quand il est nommé Premier violon solo de l’Orchestre de Paris en 1996, Roland Daugareil a déjà accumulé une grande expérience de cette fonction-clef. Premier violon du Quatuor Ravel pendant 10 ans, soliste de l’orchestre de l’Opéra de Paris à 22 ans, Roland Daugareil fut également Premier violon solo de l’Orchestre philharmonique de Radio France et de l’Orchestre national de Bordeaux Aquitaine. Il a également tenu ce rôle en invité aux Etats-Unis et en Asie notamment. En concerto il a côtoyé Karajan, Maazel, Ozawa, Sawallisch et beaucoup d’autres. Avec l’Orchestre de Paris, il a déjà joué plusieurs concertos, ceux de Max Bruch ou de Dvorák, en passant par les Portraits de Bartók, avec Dohnanyi, Boulez ou Janowski.
Saison 2008/2009
Programme
Claude DebussyPrélude à l'après-midi d'un faune
Serge ProkofievConcerto pour violon n° 2 en sol mineur, op.63
Béla BartókConcerto pour orchestre, Sz 116
Regarder une vidéo sur le programme du concert
En savoir plus sur le concert
Le futur directeur musical de l’Orchestre de Paris, Paavo Järvi, dans un programme qui est comme une rencontre avec ses musiciens. Car si le Premier violon Solo, Roland Daugareil, jouera le second concerto de Prokoviev, les deux autres œuvres de la soirée abondent, elles aussi, en interventions individuelles. L’ondoyante mélodie de flûte du Prélude à l’Après-midi d’un Faune, mais aussi hautbois, violon, cor, harpe. Quant au Concerto pour orchestre de Bartók, le titre en annonce bien le foisonnement instrumental. Les trois œuvres, pour autant, sont très différentes. Le Prélude, celle d’un jeune compositeur qui invente la musique moderne au tournant du XXe siècle ; le concerto, celle d’un Russe à Paris dans les années 30 qui s’assagit, mûrit et délaisse un peu les pirouettes rythmiques de son piano pour la transparence et le lyrisme d’une merveilleuse pièce de violon ; le Concerto pour orchestre est l’une des toutes dernières œuvres d’un Bartók exilé aux Etats-Unis, déraciné et irrémédiablement condamné par la maladie. L’œuvre, pourtant, n’est pas sombre, elle possède l’élan vital des deux autres. Mais ce n’est pas le poème de la chaleur assoupie de sommeils touffus de Mallarmé. C’est un tapis, tendre ou hérissé, de sons mystérieux, nocturnes, saoulés. Une musique de chambre étendue à tout l’orchestre. Epoques différentes, œuvres différentes, donc, mais la personnalité des compositeurs est primordiale. Car une même époque peut faire surgir des œuvres radicalement différentes. On sera frappé, par exemple, de la dissemblance entre le Concerto pour orchestre de Bartók et la Turangalîla-Symphonie de Messiaen, qui sera jouée en décembre. Deux ans à peine les séparent, mais tout les oppose. Bartók fond, Messiaen juxtapose.
Sommaire de la vidéo
Les imprévus certains Paavo Järvi présente la musique de son premier concert de la saison, une musique "à coup sûr imprévisible", une signature commune à Bartók, Debussy et Prokofiev, trois des grands maîtres du XXe siècle.
Les imprévus certains Paavo Järvi présente la musique de son premier concert de la saison, une musique "à coup sûr imprévisible", une signature commune à Bartók, Debussy et Prokofiev, trois des grands maîtres du XXe siècle.
Roland Daugareil dévoile le Concerto pour violon de Prokofiev
Roland Daugareil dévoile le Concerto pour violon de ProkofievPour ce concert, le Premier violon de l'Orchestre de Paris sera le soliste du concerto de Prokofiev. Il en fait découvrir ici les contours, l'écriture, les couleurs.
Biographies
Paavo JärviDirection
Paavo Järvi a toujours su qu’il deviendrait chef d’orchestre. Son père Neeme Järvi y est pour quelque chose dans cette conviction, qui emmenait son fils enfant suivre les répétitions de l’Opéra de Tallinn, leur ville d’origine. En 1980, les pressions politiques forcent la famille Järvi à quitter l’Estonie pour s’installer aux Etats-Unis. Paavo Järvi y fait ses études musicales, notamment à Los Angeles, auprès de Leonard Bernstein. Sa carrière commence en Suède, à Malmö et Stockholm. La décennie 2000 est celle de la reconnaissance avec quatre postes de directeur musical, à Cincinnati (jusqu’en 2010), en Allemagne à la Hessische Rundfunk et pour la Deutsche Kammerphilharmonie, et puis enfin l’Orchestre de Paris dont il deviendra directeur musical en 2010. Paavo Järvi, suivant en cela la philosophie de son père, explore un répertoire symphonique peu connu et défend les compositeurs nordiques, Sibelius en tête. Il a fait ses débuts en France à l’Opéra de Lyon en 1991 et à l’Orchestre de Paris en 2004.
Roland DaugareilViolon
Né dans une famille où l’art et la vie se conjuguent au travers de l’ébénisterie et de la peinture, Roland Daugareil a trouvé sa passion dans la musique. Après le Conservatoire de Paris, il a poursuivi ses études avec Pierre Doukan, Yehudi Menuhin, Sandor Vegh, Franco Gulli et Josef Gingold et obtenu les Premier prix aux Concours internationaux de Stresa, Londres, Naples (Curci), Belgrade, Sion (Varga). Quand il est nommé Premier violon solo de l’Orchestre de Paris en 1996, Roland Daugareil a déjà accumulé une grande expérience de cette fonction-clef. Premier violon du Quatuor Ravel pendant 10 ans, soliste de l’orchestre de l’Opéra de Paris à 22 ans, Roland Daugareil fut également Premier violon solo de l’Orchestre philharmonique de Radio France et de l’Orchestre national de Bordeaux Aquitaine. Il a également tenu ce rôle en invité aux Etats-Unis et en Asie notamment. En concerto il a côtoyé Karajan, Maazel, Ozawa, Sawallisch et beaucoup d’autres. Avec l’Orchestre de Paris, il a déjà joué plusieurs concertos, ceux de Max Bruch ou de Dvorák, en passant par les Portraits de Bartók, avec Dohnanyi, Boulez ou Janowski.
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