Menahem Pressler, Paavo Järvi et l’Orchestre de Paris – Évidence –Compte-rendu
Concertclassic.com
Alain Cochard
03/02/2014
Alain Cochard
03/02/2014
Parmi les
fils conducteurs de la programmation de Paavo Järvi depuis son arrivée à
l’Orchestre de Paris, la série des « Parisiennes » de Haydn se
poursuit avec la Symphonie n° 82 chargée d’ouvrir une soirée en hommage
à Menahem Pressler. Conception pleine de santé et sans complication que celle
du chef estonien. On regrette un ton un peu trop sage dans le Finale
(souvenez-vous de l’enregistrement de Bernstein dont le Vivace assai
faisait littéralement débouler une horde de sans-culottes !) ; un
flux musical plus impétueux eût sans doute ôté à l’auditoire la tentation
d’applaudir trop tôt… Mais on ne boude pas pour autant le plaisir de cette
lumineuse entrée en matière. C’est plutôt a posteriori qu’on reprochera à la Symphonie
"L'Ours" d’avoir décalé la seconde partie du concert un peu tard dans
la soirée.
Car le
public a pris tout le temps de fêter comme il se devait le nonagénaire Menahem
Pressler au terme du Concerto n° 23 de Mozart. Les doigts ne sont plus
ceux d’un jeune homme mais fonctionnent rudement bien encore. Immédiatement,
l’oreille est captivée par une admirable sonorité ambrée. Le pianiste américain
se montre avant tout chambriste dans une interprétation tendre et complice
(quel régal pour un soliste il est vrai que le dialogue avec les somptueux
vents parisiens…), d’un lyrisme intense et d’une simplicité absolue (l’énoncé
du thème du thème de l’Adagio !). Longue ovation du maître,
visiblement ému, qui prend congé après deux merveilleux bis (Chopin : Nocturne
op. posth., Marzurka op. 17/4).
On ne
guettait pas moins les Symphonies nos 6 et 7 de Sibelius ;
impatience aiguisée par les précédentes réussites de Järvi et des Parisiens en
terre sibélienne. Le résultat est à la hauteur de l’attente. Choix pertinent,
le maestro enchaîne les Opus 104 et 105, plongeant son auditoire dans un vaste
continuum sonore. « Pure eau de source », disait le compositeur de sa
6èmeSymphonie : fort de la réactivité de ses troupes, Järvi
rend justice à la texture si particulière de la Symphonie en ré
mineur, veille à la mise en valeur des plans sonores, soigne les
transitions, avec autant de lisibilité et de fluidité que de sensibilité et de
caractère. L’effet de contraste avec l’Opus 105 ne souligne que mieux la
personnalité d’un ouvrage d’une seul tenant dont le foisonnant et mouvant
matériau est dompté avec un souffle puissant et une autorité jamais cassante. A
l’évidence de Mozart succède celle de Sibelius.
Si l’on en
juge par la réaction enthousiaste du public au terme de deux ouvrages rien
moins que faciles, Järvi est en train de faire évoluer la relation des
mélomanes parisiens avec un auteur qui, le Concerto pour violon et
quelques rares opus exceptés, les a longtemps rebuté.
Paris, Salle
Pleyel, 30 janvier 2014
Photo @ Ixi
Chen
Parmi
les fils conducteurs de la programmation de Paavo Järvi depuis son
arrivée à l’Orchestre de Paris, la série des « Parisiennes » de Haydn se
poursuit avec la Symphonie n° 82 chargée d’ouvrir une soirée
en hommage à Menahem Pressler. Conception pleine de santé et sans
complication que celle du chef estonien. On regrette un ton un peu trop
sage dans le Finale (souvenez-vous de l’enregistrement de Bernstein dont le Vivace assai
faisait littéralement débouler une horde de sans-culottes !) ; un flux
musical plus impétueux eût sans doute ôté à l’auditoire la tentation
d’applaudir trop tôt… Mais on ne boude pas pour autant le plaisir de
cette lumineuse entrée en matière. C’est plutôt a posteriori qu’on
reprochera à la Symphonie "L'Ours" d’avoir décalé la seconde partie du concert un peu tard dans la soirée.
Car le public a pris tout le temps de fêter comme il se devait le nonagénaire Menahem Pressler au terme du Concerto n° 23 de Mozart. Les doigts ne sont plus ceux d’un jeune homme mais fonctionnent rudement bien encore. Immédiatement, l’oreille est captivée par une admirable sonorité ambrée. Le pianiste américain se montre avant tout chambriste dans une interprétation tendre et complice (quel régal pour un soliste il est vrai que le dialogue avec les somptueux vents parisiens…), d’un lyrisme intense et d’une simplicité absolue (l’énoncé du thème du thème de l’Adagio !). Longue ovation du maître, visiblement ému, qui prend congé après deux merveilleux bis (Chopin : Nocturne op. posth., Marzurka op. 17/4).
On ne guettait pas moins les Symphonies nos 6 et 7 de Sibelius ; impatience aiguisée par les précédentes réussites de Järvi et des Parisiens en terre sibélienne. Le résultat est à la hauteur de l’attente. Choix pertinent, le maestro enchaîne les Opus 104 et 105, plongeant son auditoire dans un vaste continuum sonore. « Pure eau de source », disait le compositeur de sa 6èmeSymphonie : fort de la réactivité de ses troupes, Järvi rend justice à la texture si particulière de la Symphonie en ré mineur, veille à la mise en valeur des plans sonores, soigne les transitions, avec autant de lisibilité et de fluidité que de sensibilité et de caractère. L’effet de contraste avec l’Opus 105 ne souligne que mieux la personnalité d’un ouvrage d’une seul tenant dont le foisonnant et mouvant matériau est dompté avec un souffle puissant et une autorité jamais cassante. A l’évidence de Mozart succède celle de Sibelius.
Si l’on en juge par la réaction enthousiaste du public au terme de deux ouvrages rien moins que faciles, Järvi est en train de faire évoluer la relation des mélomanes parisiens avec un auteur qui, le Concerto pour violon et quelques rares opus exceptés, les a longtemps rebuté.
Alain Cochard
Paris, Salle Pleyel, 30 janvier 2014
Photo @ Ixi Chen
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Car le public a pris tout le temps de fêter comme il se devait le nonagénaire Menahem Pressler au terme du Concerto n° 23 de Mozart. Les doigts ne sont plus ceux d’un jeune homme mais fonctionnent rudement bien encore. Immédiatement, l’oreille est captivée par une admirable sonorité ambrée. Le pianiste américain se montre avant tout chambriste dans une interprétation tendre et complice (quel régal pour un soliste il est vrai que le dialogue avec les somptueux vents parisiens…), d’un lyrisme intense et d’une simplicité absolue (l’énoncé du thème du thème de l’Adagio !). Longue ovation du maître, visiblement ému, qui prend congé après deux merveilleux bis (Chopin : Nocturne op. posth., Marzurka op. 17/4).
On ne guettait pas moins les Symphonies nos 6 et 7 de Sibelius ; impatience aiguisée par les précédentes réussites de Järvi et des Parisiens en terre sibélienne. Le résultat est à la hauteur de l’attente. Choix pertinent, le maestro enchaîne les Opus 104 et 105, plongeant son auditoire dans un vaste continuum sonore. « Pure eau de source », disait le compositeur de sa 6èmeSymphonie : fort de la réactivité de ses troupes, Järvi rend justice à la texture si particulière de la Symphonie en ré mineur, veille à la mise en valeur des plans sonores, soigne les transitions, avec autant de lisibilité et de fluidité que de sensibilité et de caractère. L’effet de contraste avec l’Opus 105 ne souligne que mieux la personnalité d’un ouvrage d’une seul tenant dont le foisonnant et mouvant matériau est dompté avec un souffle puissant et une autorité jamais cassante. A l’évidence de Mozart succède celle de Sibelius.
Si l’on en juge par la réaction enthousiaste du public au terme de deux ouvrages rien moins que faciles, Järvi est en train de faire évoluer la relation des mélomanes parisiens avec un auteur qui, le Concerto pour violon et quelques rares opus exceptés, les a longtemps rebuté.
Alain Cochard
Paris, Salle Pleyel, 30 janvier 2014
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les fils conducteurs de la programmation de Paavo Järvi depuis son
arrivée à l’Orchestre de Paris, la série des « Parisiennes » de Haydn se
poursuit avec la Symphonie n° 82 chargée d’ouvrir une soirée
en hommage à Menahem Pressler. Conception pleine de santé et sans
complication que celle du chef estonien. On regrette un ton un peu trop
sage dans le Finale (souvenez-vous de l’enregistrement de Bernstein dont le Vivace assai
faisait littéralement débouler une horde de sans-culottes !) ; un flux
musical plus impétueux eût sans doute ôté à l’auditoire la tentation
d’applaudir trop tôt… Mais on ne boude pas pour autant le plaisir de
cette lumineuse entrée en matière. C’est plutôt a posteriori qu’on
reprochera à la Symphonie "L'Ours" d’avoir décalé la seconde partie du concert un peu tard dans la soirée.
Car le public a pris tout le temps de fêter comme il se devait le nonagénaire Menahem Pressler au terme du Concerto n° 23 de Mozart. Les doigts ne sont plus ceux d’un jeune homme mais fonctionnent rudement bien encore. Immédiatement, l’oreille est captivée par une admirable sonorité ambrée. Le pianiste américain se montre avant tout chambriste dans une interprétation tendre et complice (quel régal pour un soliste il est vrai que le dialogue avec les somptueux vents parisiens…), d’un lyrisme intense et d’une simplicité absolue (l’énoncé du thème du thème de l’Adagio !). Longue ovation du maître, visiblement ému, qui prend congé après deux merveilleux bis (Chopin : Nocturne op. posth., Marzurka op. 17/4).
On ne guettait pas moins les Symphonies nos 6 et 7 de Sibelius ; impatience aiguisée par les précédentes réussites de Järvi et des Parisiens en terre sibélienne. Le résultat est à la hauteur de l’attente. Choix pertinent, le maestro enchaîne les Opus 104 et 105, plongeant son auditoire dans un vaste continuum sonore. « Pure eau de source », disait le compositeur de sa 6èmeSymphonie : fort de la réactivité de ses troupes, Järvi rend justice à la texture si particulière de la Symphonie en ré mineur, veille à la mise en valeur des plans sonores, soigne les transitions, avec autant de lisibilité et de fluidité que de sensibilité et de caractère. L’effet de contraste avec l’Opus 105 ne souligne que mieux la personnalité d’un ouvrage d’une seul tenant dont le foisonnant et mouvant matériau est dompté avec un souffle puissant et une autorité jamais cassante. A l’évidence de Mozart succède celle de Sibelius.
Si l’on en juge par la réaction enthousiaste du public au terme de deux ouvrages rien moins que faciles, Järvi est en train de faire évoluer la relation des mélomanes parisiens avec un auteur qui, le Concerto pour violon et quelques rares opus exceptés, les a longtemps rebuté.
Alain Cochard
Paris, Salle Pleyel, 30 janvier 2014
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Car le public a pris tout le temps de fêter comme il se devait le nonagénaire Menahem Pressler au terme du Concerto n° 23 de Mozart. Les doigts ne sont plus ceux d’un jeune homme mais fonctionnent rudement bien encore. Immédiatement, l’oreille est captivée par une admirable sonorité ambrée. Le pianiste américain se montre avant tout chambriste dans une interprétation tendre et complice (quel régal pour un soliste il est vrai que le dialogue avec les somptueux vents parisiens…), d’un lyrisme intense et d’une simplicité absolue (l’énoncé du thème du thème de l’Adagio !). Longue ovation du maître, visiblement ému, qui prend congé après deux merveilleux bis (Chopin : Nocturne op. posth., Marzurka op. 17/4).
On ne guettait pas moins les Symphonies nos 6 et 7 de Sibelius ; impatience aiguisée par les précédentes réussites de Järvi et des Parisiens en terre sibélienne. Le résultat est à la hauteur de l’attente. Choix pertinent, le maestro enchaîne les Opus 104 et 105, plongeant son auditoire dans un vaste continuum sonore. « Pure eau de source », disait le compositeur de sa 6èmeSymphonie : fort de la réactivité de ses troupes, Järvi rend justice à la texture si particulière de la Symphonie en ré mineur, veille à la mise en valeur des plans sonores, soigne les transitions, avec autant de lisibilité et de fluidité que de sensibilité et de caractère. L’effet de contraste avec l’Opus 105 ne souligne que mieux la personnalité d’un ouvrage d’une seul tenant dont le foisonnant et mouvant matériau est dompté avec un souffle puissant et une autorité jamais cassante. A l’évidence de Mozart succède celle de Sibelius.
Si l’on en juge par la réaction enthousiaste du public au terme de deux ouvrages rien moins que faciles, Järvi est en train de faire évoluer la relation des mélomanes parisiens avec un auteur qui, le Concerto pour violon et quelques rares opus exceptés, les a longtemps rebuté.
Alain Cochard
Paris, Salle Pleyel, 30 janvier 2014
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arrivée à l’Orchestre de Paris, la série des « Parisiennes » de Haydn se
poursuit avec la Symphonie n° 82 chargée d’ouvrir une soirée
en hommage à Menahem Pressler. Conception pleine de santé et sans
complication que celle du chef estonien. On regrette un ton un peu trop
sage dans le Finale (souvenez-vous de l’enregistrement de Bernstein dont le Vivace assai
faisait littéralement débouler une horde de sans-culottes !) ; un flux
musical plus impétueux eût sans doute ôté à l’auditoire la tentation
d’applaudir trop tôt… Mais on ne boude pas pour autant le plaisir de
cette lumineuse entrée en matière. C’est plutôt a posteriori qu’on
reprochera à la Symphonie "L'Ours" d’avoir décalé la seconde partie du concert un peu tard dans la soirée.
Car le public a pris tout le temps de fêter comme il se devait le nonagénaire Menahem Pressler au terme du Concerto n° 23 de Mozart. Les doigts ne sont plus ceux d’un jeune homme mais fonctionnent rudement bien encore. Immédiatement, l’oreille est captivée par une admirable sonorité ambrée. Le pianiste américain se montre avant tout chambriste dans une interprétation tendre et complice (quel régal pour un soliste il est vrai que le dialogue avec les somptueux vents parisiens…), d’un lyrisme intense et d’une simplicité absolue (l’énoncé du thème du thème de l’Adagio !). Longue ovation du maître, visiblement ému, qui prend congé après deux merveilleux bis (Chopin : Nocturne op. posth., Marzurka op. 17/4).
On ne guettait pas moins les Symphonies nos 6 et 7 de Sibelius ; impatience aiguisée par les précédentes réussites de Järvi et des Parisiens en terre sibélienne. Le résultat est à la hauteur de l’attente. Choix pertinent, le maestro enchaîne les Opus 104 et 105, plongeant son auditoire dans un vaste continuum sonore. « Pure eau de source », disait le compositeur de sa 6èmeSymphonie : fort de la réactivité de ses troupes, Järvi rend justice à la texture si particulière de la Symphonie en ré mineur, veille à la mise en valeur des plans sonores, soigne les transitions, avec autant de lisibilité et de fluidité que de sensibilité et de caractère. L’effet de contraste avec l’Opus 105 ne souligne que mieux la personnalité d’un ouvrage d’une seul tenant dont le foisonnant et mouvant matériau est dompté avec un souffle puissant et une autorité jamais cassante. A l’évidence de Mozart succède celle de Sibelius.
Si l’on en juge par la réaction enthousiaste du public au terme de deux ouvrages rien moins que faciles, Järvi est en train de faire évoluer la relation des mélomanes parisiens avec un auteur qui, le Concerto pour violon et quelques rares opus exceptés, les a longtemps rebuté.
Alain Cochard
Paris, Salle Pleyel, 30 janvier 2014
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On ne guettait pas moins les Symphonies nos 6 et 7 de Sibelius ; impatience aiguisée par les précédentes réussites de Järvi et des Parisiens en terre sibélienne. Le résultat est à la hauteur de l’attente. Choix pertinent, le maestro enchaîne les Opus 104 et 105, plongeant son auditoire dans un vaste continuum sonore. « Pure eau de source », disait le compositeur de sa 6èmeSymphonie : fort de la réactivité de ses troupes, Järvi rend justice à la texture si particulière de la Symphonie en ré mineur, veille à la mise en valeur des plans sonores, soigne les transitions, avec autant de lisibilité et de fluidité que de sensibilité et de caractère. L’effet de contraste avec l’Opus 105 ne souligne que mieux la personnalité d’un ouvrage d’une seul tenant dont le foisonnant et mouvant matériau est dompté avec un souffle puissant et une autorité jamais cassante. A l’évidence de Mozart succède celle de Sibelius.
Si l’on en juge par la réaction enthousiaste du public au terme de deux ouvrages rien moins que faciles, Järvi est en train de faire évoluer la relation des mélomanes parisiens avec un auteur qui, le Concerto pour violon et quelques rares opus exceptés, les a longtemps rebuté.
Alain Cochard
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