CONCERT REVIEW: Wiener Philharmoniker, Paavo Järvi
Théâtre des Champs-Élysées, Paris • 29.11.06 à 20h
Wiener Philharmoniker, Paavo Järvi
Mozart : ouverture de Die Zauberflöte
Haydn : symphonie n°104 en ré majeur, “Londres”
Schubert : symphonie n°9 en ut majeur, “La Grande”
Par Laurent
blog.parisbroadway.com, 1 decembre 2006
Évidemment, l’avantage d’assister à un naufrage occasionnel, c’est qu’on ne peut qu’en apprécier davantage une expérience aussi envoûtante que le concert de ce soir.
Tout ce qui manquait hier était là : une qualité de son extraordinaire, des ensembles parfaits… mais surtout un sens profond du récit musical : un souffle qui traverse les œuvres de part en part, qui les unifie et les charpente en leur donnant du sens. Une vision.
C’est promis : je ne ferai plus jamais de commentaire réservé sur Haydn, dont la 104ème symphonie est apparue comme un monument d’élégance et d’équilibre.
Autre sommet, la 9ème de Schubert a impressionné par son souffle, son envergure… et par la capacité de l’orchestre à entretenir la tension (et l’attention) pendant près d’une heure. (J’écoutais récemment un live du New York Philharmonic dirigé par Bruno Walter à Carnegie Hall en 1946 : c’est du même calibre.)
En bis, la Valse Triste de Sibelius, dans laquelle les cordes m’ont laissé sans voix. Le pianissississimo du quatuor était à tomber.
Et Järvi ? C’est un chef extrêmement attachant, que je vois pour la quatrième fois cette année (après ça, ça et ça). J’étais idéalement placé pour l’observer… et je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il suivait plus la musique qu’il ne la dirigeait. Un peu comme lorsque, enfant, je mettais de la musique à tue-tête et je jouais au chef d’orchestre dans l’intimité de ma chambre.
Wiener Philharmoniker, Paavo Järvi
Mozart : ouverture de Die Zauberflöte
Haydn : symphonie n°104 en ré majeur, “Londres”
Schubert : symphonie n°9 en ut majeur, “La Grande”
Par Laurent
blog.parisbroadway.com, 1 decembre 2006
Évidemment, l’avantage d’assister à un naufrage occasionnel, c’est qu’on ne peut qu’en apprécier davantage une expérience aussi envoûtante que le concert de ce soir.
Tout ce qui manquait hier était là : une qualité de son extraordinaire, des ensembles parfaits… mais surtout un sens profond du récit musical : un souffle qui traverse les œuvres de part en part, qui les unifie et les charpente en leur donnant du sens. Une vision.
C’est promis : je ne ferai plus jamais de commentaire réservé sur Haydn, dont la 104ème symphonie est apparue comme un monument d’élégance et d’équilibre.
Autre sommet, la 9ème de Schubert a impressionné par son souffle, son envergure… et par la capacité de l’orchestre à entretenir la tension (et l’attention) pendant près d’une heure. (J’écoutais récemment un live du New York Philharmonic dirigé par Bruno Walter à Carnegie Hall en 1946 : c’est du même calibre.)
En bis, la Valse Triste de Sibelius, dans laquelle les cordes m’ont laissé sans voix. Le pianissississimo du quatuor était à tomber.
Et Järvi ? C’est un chef extrêmement attachant, que je vois pour la quatrième fois cette année (après ça, ça et ça). J’étais idéalement placé pour l’observer… et je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il suivait plus la musique qu’il ne la dirigeait. Un peu comme lorsque, enfant, je mettais de la musique à tue-tête et je jouais au chef d’orchestre dans l’intimité de ma chambre.
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