Paavo Järvi et Jean-Frédéric Neuburger en grande forme à Pleyel
Resmusica.com
Venait ensuite le Concerto pour la main gauche avec Jean-Frédéric Neuburger au piano, une œuvre redoutable abordée avec une aisance incomparable : inutile de dire qu’il remporta tous les suffrages ! Avec juste ce qu’il faut d’expressivité -toujours cette pudeur propre à Ravel- il nous livra une interprétation contrastée, pleine de vie et pourtant habitée d’une angoisse sourde, restituant ainsi les élans tragiques de la pièce (hélas, souvent estompés au profit des « effets de jazz. »)
En bis, et deux mains cette fois-ci, l’étude dite « pour les agréments » de Debussy fut l’occasion d’apprécier également la richesse de son jeu, particulièrement adapté au répertoire français de cette époque.
En deuxième partie, on attendait impatiemment la Symphonie n°3 « avec orgue » de Saint-Saëns, et pour cause : Thierry Escaich et Paavo Järvi n’en sont plus à leur premier coup d’essai. Pari tenu pour ces deux habitués qui nous ont offert ce soir-là une version d’une grande clarté. Mention spéciale pour le Scherzo parfaitement conduit et le Final jubilatoire qui souleva un bel enthousiasme.
Enfin, la Bacchanale extraite de Samson et Dalila (Saint-Saëns, toujours) confirma avec panache l’excellente maîtrise de l’Orchestre de Paris dont la tournée au Japon, de toute évidence, s’annonce des plus prometteuses.
Crédits photographiques : Jean-Frédéric Neuburger © Carole Bellaiche; Paavo Järvi © Mark Lyons
http://www.resmusica.com/2013/10/21/paavo-jarvi-et-jean-frederic-neuburger-en-grande-forme-a-pleyel/
Venait ensuite le Concerto pour la main gauche avec Jean-Frédéric Neuburger au piano, une œuvre redoutable abordée avec une aisance incomparable : inutile de dire qu’il remporta tous les suffrages ! Avec juste ce qu’il faut d’expressivité -toujours cette pudeur propre à Ravel- il nous livra une interprétation contrastée, pleine de vie et pourtant habitée d’une angoisse sourde, restituant ainsi les élans tragiques de la pièce (hélas, souvent estompés au profit des « effets de jazz. »)
En bis, et deux mains cette fois-ci, l’étude dite « pour les agréments » de Debussy fut l’occasion d’apprécier également la richesse de son jeu, particulièrement adapté au répertoire français de cette époque.
En deuxième partie, on attendait impatiemment la Symphonie n°3 « avec orgue » de Saint-Saëns, et pour cause : Thierry Escaich et Paavo Järvi n’en sont plus à leur premier coup d’essai. Pari tenu pour ces deux habitués qui nous ont offert ce soir-là une version d’une grande clarté. Mention spéciale pour le Scherzo parfaitement conduit et le Final jubilatoire qui souleva un bel enthousiasme.
Enfin, la Bacchanale extraite de Samson et Dalila (Saint-Saëns, toujours) confirma avec panache l’excellente maîtrise de l’Orchestre de Paris dont la tournée au Japon, de toute évidence, s’annonce des plus prometteuses.
Crédits photographiques : Jean-Frédéric Neuburger © Carole Bellaiche; Paavo Järvi © Mark Lyons
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