Au Théâtre des Champs-Elysées: Truls Mork
Au Théâtre des Champs-Elysées: Truls Mork
par Yves Bourgade,
Figaroscope.fr, 16 février 2005
Le Norvégien Truls Mork est un virtuose du violoncelle. Il se produit au TCE le 18 février, en soliste du Philharmonique de Radio France, sous la baguette de l’Estonien Paavo Jarvi, pour interpréter un cheval de bataille de son instrument, le concerto pour violoncelle et orchestre de Schumann. Par sa curiosité pour les partitions de ses contemporains ou du XXe siècle, Truls Mork se range dans la filiation de Rostropovitch. C’est ainsi qu’il a gravé des suites pour violoncelle seul de Britten plutôt que de Bach. Il a créé encore, cette saison, des concertos de Matthias Pintscher et de Halflidi Halgrimsson. Ce qui ne l’empêche pas d’aborder le triple concerto de Beethoven avec deux complices en musique de chambre, le violoniste Gil Shaham et le pianiste Yefim Bronfman.
FAUT-IL Y ALLER ? Son dernier enregistrement, paru chez Virgin classics avec, justement, le Philharmonique de Radio France et Paavo Jarvi, donne une bonne idée de l’esprit ouvert dans lequel Truls Mork aborde les oeuvres. A côté de deux pièces signées respectivement par Max Bruch et Enest Bloch, il joue le concerto de Schumann sans concession à la virtuosité.
par Yves Bourgade,
Figaroscope.fr, 16 février 2005
Le Norvégien Truls Mork est un virtuose du violoncelle. Il se produit au TCE le 18 février, en soliste du Philharmonique de Radio France, sous la baguette de l’Estonien Paavo Jarvi, pour interpréter un cheval de bataille de son instrument, le concerto pour violoncelle et orchestre de Schumann. Par sa curiosité pour les partitions de ses contemporains ou du XXe siècle, Truls Mork se range dans la filiation de Rostropovitch. C’est ainsi qu’il a gravé des suites pour violoncelle seul de Britten plutôt que de Bach. Il a créé encore, cette saison, des concertos de Matthias Pintscher et de Halflidi Halgrimsson. Ce qui ne l’empêche pas d’aborder le triple concerto de Beethoven avec deux complices en musique de chambre, le violoniste Gil Shaham et le pianiste Yefim Bronfman.
FAUT-IL Y ALLER ? Son dernier enregistrement, paru chez Virgin classics avec, justement, le Philharmonique de Radio France et Paavo Jarvi, donne une bonne idée de l’esprit ouvert dans lequel Truls Mork aborde les oeuvres. A côté de deux pièces signées respectivement par Max Bruch et Enest Bloch, il joue le concerto de Schumann sans concession à la virtuosité.
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