Paavo Järvi, l’enfance de l’art

Le blog dOlivier Bellamy
par Olivier Bellamy
Le 20 avril 2012


C’est son père, le chef d’orchestre Neeme Järvi, qui l’a cloué sans douleur et sans frustration à la passion de la musique.
Paavo Järvi est un musicien qui ne semble vivre que pour la joie puissante et profonde de créer et d’ordonner des sons. Intègre et concentré, discret, mais intarissable dès qu’il s’agit de musique, il a eu un coup de foudre réciproque pour l’Orchestre de Paris. Cette phalange de prestige, composée d’individualités d’élite, semble avoir trouvé enfin celui qui, l’air de ne pas y toucher, apporte l’indispensable touche finale pour transformer un ensemble de couleurs sublimes en un tableau de maître.
Et puis, depuis Charles Munch, le fondateur, aucune des illustres baguettes qui se sont succédé sur le podium, n’éprouvaient un tel amour, franc et sincère, pour la musique française, sans négliger le grand répertoire allemand et le goût des aventures hors des sentiers battus. Une grande aventure est en train de naître. Mieux : une identité ressuscite après des années d’errance glorieuse.
Voici son programme :
Symphonie en ut de Bizet – Orchestre de Paris (Virgin)
Beethoven, Symphonie n° 4 (dernier mouvement) – Deutsche Kammerphilharmonie Bremen/Järvi
Sibelius Cantates – Orchestre national symphonique d’Estonie + Chœur d’hommes d’Estonie (Virgin, 2003)
3 madeleines :
Oscar Peterson, « Digital at Montreux » (1979)
Erkki Sven Tuür (estonien) Symphonie n° 4 « Magma », pour percussions et orchestre (Järvi, 2002) compositeur estonien
Arvo Pärt (3e symphonie) Virgin


http://blog.radioclassique.fr/olivierbellamy/2012/04/20/paavo-jarvi-lenfance-de-lart/

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